Merci, pour cette nouvelle journée, pour mes confrères, ma famille, pour toutes mes rencontres et pour mes amis, pour l’amour qu’ils me donnent.
Merci pour l’amour que j’ai autour de moi. Merci pour mon toit, pour ma nourriture. Merci pour ma santé, ma sécurité, mon bien-être. Merci, pour la personne que je suis et celle que je deviens. Merci, pour les personnes qui vivent avec moi, dans l’amour, la paix, le partage et la joie. Merci, ma vie est: Sourire, paix, lumière, partage, compassion, amour, amitié, douceur, confiance, bonté, magnificence. Merci pour ces moments de grâces, pour le grand bonheur que j’ai d’aimer et d’être aimé. Merci encore pour ces magnifiques paysages. Merci pour l’alternance des saisons. Merci pour les montagnes, pour les milliers de fleurs, les rivières, les océans, pour toutes les merveilles de la nature. Mille fois merci pour le gazouillis mélodieux des oiseaux. Pour la musique chantante du ruisseau. Tout ce que tu as créé par amour pour moi. Merci pour le visage de l’enfant, le sourire du mendiant, la beauté de l'innocence et de la vérité. Merci, pour ce paradis qu’il m’appartient de construire avant que mes yeux ne se ferment. Le Grand TournantAprès tous ces examens toujours effectués en clinique et pour la unième fois, je refais un malaise en avril 2015. Je demande aux pompiers de me conduire au CHU, ce qui est fait. Il va m’être diagnostiqué une exacerbation de BPCO sur une surinfection bronchique. Après un traitement de 7 jours, je rentre à la maison.
Dans la nuit du 8 au 9 mai 2015, je refais un malaise. À l'arrivée des pompiers, je suis intransportable ;en détresse respiratoire, le Samu intervient pour me stabiliser avant mon hospitalisation. Hospitalisé en pneumologie du 9 au 15 mai, on élimine l'embolie pulmonaire et toutes les traces d'infection, mais devant l'insistance de l'hypercapnie, il est décidé de me transférer en réanimation. J'entre donc en soins intensifs le 15 mai et subis différents examens et interrogatoires pour essayer d'identifier le mal qui me ronge. Le 17 mai, le Professeur vient me dire que mon cas est grave et il m'informe de la difficulté à identifier la source, il m'explique que tout peut arriver d'un instant à l'autre, bizarrement cette information ne me perturbe pas outre mesure. L'après-midi, Marie entre dans la chambre, elle est souriante, je pense qu'elle n'est pas informée et je m'en réjoui mais au moment de m'embrasser, elle s'effondre en larmes en me suppliant de ne pas mourir, de ne pas la laisser. Je lui fait la promesse de ne pas la laisser et je jure de me battre pour vivre. Le lendemain Marie vient et me laisse un ordinateur portable qu'elle a acquis le matin, elle a pris une liaison internet pour 10 jours, je fais la mise en route de l'ordinateur et j'installe Skype pour pouvoir communiquer à tout moment. À partir de ce moment tant que Marie ne sera pas à l'hôpital nous serons en communication vidéo. Côté médical, les examens, scanners et IRM se suivent et ne permettent toujours pas d'identifier le mal qui conduit à la détresse respiratoire, je passe par une phase dépressive et d'angoisse qui vire à la terreur, heureusement après avoir réussi à en parler, je retrouve mon calme et ma sérénité. Le 21 mai, Marie est dans ma chambre, nous parlons gentiment, tout à coup plus rien, je suis dans un environnement lumineux et pur, comme dans un tuyau d'aspiration, mon corps prend de la vitesse, il se déplace à très vive allure, des voix me parviennent, elles me sont familières, douces et pleines d'amour elles m'invitent, « ne craint rien, tu seras bien avec nous, » Il fait bon, je me sens bien c'est très agréable, mais, Marie ! Non ce n'est pas possible je ne peux pas la laisser, je ne veux pas la laisser, elle ne mérite pas ça, je le dis, je crois même que je le crie. Alors toutes les voix qui m'invitaient, et à l'unisson me crie. « Respire, respire ! » Mes yeux s'ouvrent, je vois un mur, puis le mur s'éloigne et je commence à distinguer ma chambre, mes mains sont entravées au lit, j'entends un souffle régulier près de moi, j'ai des choses dans la bouche. Médecins et infirmières entrent dans la chambre, je viens d'être intubé et mis sous ventilation, j'ai les mains entravées provisoirement pour éviter que dans un geste inconscient j'arrache les tubes d'intubation, je serai libéré de mes entraves le lendemain matin. par Combat Ondine Toi, l'enfant que je ne mettrai jamais au monde,
comment tu serais? Yeux verts, crinière brune avec tout un caractère mais qui brillerait sur son passage! Je ne sentirai jamais tes coups de pieds. Te sentir dans mon ventre arrondie. Je ne pleurerai pas de joie en te voyant. 1 poussière sur 4, d'un bel ange. 1 espoir sur 4, d'un bébé fragile. Toi, l'enfant que je ne mettrai jamais au monde. Je t'imagine, rebelle dans l'âme Qui voudra se faire entendre. Mon petit ange, ma petite princesse. Tant de mots, tant de fois que je te rêve. Mais tu es un espoir parmi tant d'autre. J'ai choisi que tu ne vienne pas au monde. Ni parce que je ne te veux pas. Mais pour ne pas que tu souffres, De ce que j'ai vécu. AdulteArrivé à l'âge adulte, j'ai mené une vie ordinaire ; femme, enfant, maison etc. Habitué à tous ces petits riens qui m'accompagnaient depuis l'enfance et qui étaient devenus la norme. J'ai dû subir 3 interventions chirurgicales bénignes mais qui nécessitaient une anesthésie générale et chaque fois en salle de réveil, je me faisais interpeller. On me disait que je ne respirais pas, pourtant je respirais, c'est l'impression que j'avais, je ne comprenais pas ce que l'on trouvait d'anormal. Ainsi se déroula la vie jusqu'à 1999, année où ma santé se dégrada fortement, les problèmes rencontrés devenaient handicapants dans ma vie tant personnelle que professionnelle.
En 2004, ma vie prit un tournant radical, je me retrouvais seule, je pouvais enfin gérer mon temps et mon travail en tenant compte de mes problèmes de santé. En 2008, je fus mit en préretraite, tout devenait plus simple à gérer. En 2009, je rencontre Marie et viens m'installer dans la Vienne. La vie continue, les soucis du quotidien semblent rester les mêmes, mais pas d'inquiétude les premières années. En 2013, les choses commencent à se gâter, lors d'une légère intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie générale, je ne me réveille pas, il faut m'intuber à nouveau en salle de réveil, il faudra 4 heures pour que j'ouvre les yeux. Puis régulièrement je fais des malaises qui me conduisent aux urgences, mais rien n'est détecté, personne ne s'explique ce qui se passe et chaque fois on me renvoi à la maison après les examens de contrôle. On ne trouve rien d'anormal, il y a donc rien à faire. par Combat Ondine J'ai souvent pensée qu'elle était ma définition.
Que c'était elle qui me contrôlait, qui me rendait fade. Celle qui me rendait mal dans ma peau. C'était de sa faute. Pourtant, je me regarde dans le miroir, je me trouve belle. Je suis très à l’aise avec mon corps malgré mes cicatrices et mes implants. Sur cela, elle ne peut pas l’abîmer. Alors pourquoi je me sentais comme si elle m'écrasait ? Comme si elle me rappelait : « Hey ! Marie, je suis là, je ne partirai pas ». Mais je faisais comme si elle n'était pas là. Je lui faisait défi (je la défiais) elle gagnait a m'emmenant à l'hôpital. Je pleurais de découragement. Aujourd'hui, j’apprends à accepter ondine. Accepter qu'elle fasse partie de ma vie. Que tout n'est pas de sa faute. Toute ma vie, je lui ai mis le chapeau. Pour ne pas faire face à mon propre malheur. Ne pas montrer mes faiblesses. Je ne suis pas ondine.. Elle ne me définit pas. Mais elle fait parti de moi. Et c'est mieux comme cela. par Emilie HubertTon regard,
Ton sourire, Tes bras, Le son de ta voix. Tes caresses, Tes lèvres, Tes bisous, Tout de toi me manque. J'ai tellement envie de te voir. Tu ne quittes pas mes pensées une seule seconde. Je n’en dors pas la nuit, Je me fais du souci. Tu es la personne avec qui je veux être, Celle avec qui je veux passer du temps, Tu es un ami, mon confident et mon copain, Tu es tout à la foi. J'aime passer du temps avec toi, J'en redemande, souviens toi. Je ne supporterai pas de te perdre. Je ferai tout pour être avec toi. J'ai peur de l'engagement, Mais ça passera pour un temps, Redonner confiance est difficile, Mais dans la vie rien est facile, Je sens qu'avec toi, Je peux surmonter tout ça, Et tous les autres tracas, Et j'ai confiance en toi, On a nos délires, Nos craintes, Nos qualités, Et nos défauts, Je t’accepte, Et t'aime comme tu es, Tu me manques énormément, Je tiens à toi profondément. Mon EnfanceJe suis né en 1951, à cette époque on ne connaissait pas la maladie d’Ondine, elle ne fût découverte que vers 1980.
Les enfants mouraient de la mort subite du nourrisson ou d'étouffement, certains parents se sont même vus accusés d'avoir étouffé leur enfant. Pour ce qui me concerne, j'ai dû avoir une forme non foudroyante de la maladie. On remarqua que je respirais mal et je fût classé comme celui qui ne savait pas respirer, à l'âge de 2 ans on m'opéra des amygdales et des végétations croyant que cela faciliterait ma respiration. J'ai le souvenir de bronchites à répétitions avec les poumons en feu, les compresses de fleurs de moutarde que l'on me posait sur la poitrine, des cauchemars qui peuplaient mes nuits avec ces puits sans fond dans lesquels je tombais, la douleur de ne pas sentir l'air emplir mes poumons, les crampes qui me prenaient sur toutes les parties du corps. Pendant ma scolarité, outre les exercices respiratoires. on me faisait faire du cross, je n'ai jamais réussi à courir plus de 1500 mètres, j'étais toujours dernier et je franchissais la ligne d'arrivée en me sentant vidé, incapable de récupérer, j'avais l'impression de vivre mes derniers moments à chaque fois. Heureusement après le certificat d'étude, j'entrai en apprentissage et plutôt que le cross j'eus le droit de choisir et j'optais pour la gymnastique, je n'étais plus obligé de penser effort et respiration, je pouvais me consacrer sur les exercices. De cette faiblesse j'ai fait une force, sachant que je ne pouvais pas fuir devant une situation, j'ai pris l'habitude de faire face. C'est ainsi que je suis passé de l'enfance à l'adolescence puis à l'adulte, dans l'ignorance de cette menace qui vivait en moi. par Combat Ondine Je ne sait pas qui je suis.
Pourquoi les gens se moquent de moi. ? Je ne suis qu'une maladie. Dans ma tête, c'est le tournis. Je ne pense qu'à ça. La vie est injuste. Oui! Je dois m'accepter mais je ne peux pas. Je ne suis pas prêt pour ça. J'aimerais que tout soit facile. Ça l'air si génial d'être normal. Mais je ne suis que différent. Je dois rester fort pour survivre. Mais je ne veux que vivre ma vie. S.v.p., je veux être comme les autres. par Combat OndineDans ma vie, il y a des anges qui m’ont marqué.
Des femmes travaillant au grand cœur, Ces infirmières et ces inhalothérapeutes. Il y ces infirmières qui me berçaient, qui me gâtaient. Elles prenaient le temps de me voir mais elles n'étaient que passage. Depuis, j’ai de la misère à rentrer quelqu’un dans mon cocon. Ces inhalothérapeutes, qui viennent chez moi à chaque mois.. Elle devient un peu plus ma confidente. Je lui offre un café pour piquer une jasette. il y a passé des anges dans ma vie. Et toutes sont différentes. Elles ont toutes un cœur sur la main. Elles me font du bien à chaque fois. J’ai appris à les aimer, à les voir plus que ce simple personnel. Je les vois travailler fort et prendre leurs patients comme si c’étaient leurs enfants. Je n’ai jamais regretté aucune d’elle. Mais j’ai compris que dès que l’on commence à y être attaché. Elles ne restent pas longtemps. Il y a une nouvelles qui viens chez toi. Mais son café n’est jamais bien loin. par Katia Caron Mon fils, il y a tellement de choses que j'aimerais te dire, te raconter, t'expliquer mais les mots me manquent. Je ne sais pas comment te dire que j'ai été égoïste, je ne voulais pas te perdre c’était trop dur pour moi. Je ne pouvais imaginer ma vie sans toi, tu avais un mois et tu étais toute ma vie.
Tu as été 9 mois dans mon ventre et pour tout l’or du monde je n'aurais pu te dire au revoir, alors on a tenté le tout pour le tout et on t’a fait faire ta trachéo. Ça n’a pas été facile de te voir souffrir, d’avoir mal mais surtout de ne plus t'entendre pleurer. J'aurais donné ma vie pour la tienne. J'aurais tellement voulu que ce soit moi qui sois atteint du syndrome et non toi mon ange, je m'en suis voulu longtemps. Je pensais que c’était de ma faute mais non, je n’ai rien fait de plus ou de moins qu'une autre maman. Ensuite vient la douleur, la frustration, pourquoi toi mon belle Amour ? Pourquoi nous ? Qu’est-ce que nous avions fait ou qu’on n’a pas fait ? Tant de questions sans réponse. Et puis on apprend à vivre avec la maladie. Même si aujourd'hui on fait tout notre possible, on ne sait pas ce qui va arriver mon ange, je peux juste t'accompagner, être là pour toi et t'aimer. Je sais que tu te poses beaucoup de questions et que tu en veux à la vie mais j'espère qu'un jour tu verras à quel point je t'aime. |
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